aspiration
Dans l'espoir d'un hypothétique envol les reflets affamés de gloire se nourrissent de ciel
des mots, des photos et des images,les fantaisies d'une ceriz
Dans l'espoir d'un hypothétique envol les reflets affamés de gloire se nourrissent de ciel
L'horizon gonflé d' hélium envole le rouge et le coquelicot Quelque part sur le bitume le ballon et Cerise s'affaissent
Les tessons bleutés frissonnent un air abandonné dans la lumière encore frileuse
Lassée d’abandon et d’oubli La chambre sans air Meurt d’asphyxie sans retenue
j'aurais voulu nouer les mots les unir en douce sans en avoir l'air les faire s'effleurer s'enrouler, qu'ils s'apprivoisent, se répondent et que se prenant par la taille ils valsent sans fin
Pour leur passer l'envie de transhumer cerise laisse couler ses oies sauvages dans la profondeur des apparences
Fanfare et bousculade sur l'oreiller les pensées s'affolent : à travers le rideau le camion poubelle girofle la nuit les trains de marchandise rayent le silence mais seul le chant du merle éveillera le jour
Lances rouillées de soleil Les rayons meurtriers Transpercent le bleu sans armure. Langue incandescente Ne révèle pas les secrets d'amour
La saison toute églantine floconnante proliferait des ronces. égratignée l'écorce de l'aube perlait l'alizarine il pleuvait des petites douleurs fines et pénétrantes qui lentement détrempaient l'âme