ronde des mois

S e rend re, E loigner l'escampette à poudre, P lier cliques, ranger claques, T ancer les folles baladeuses, E ntraver les chemins, raccourcir l' horizon, M useler aussi l'air, les filles, le jeu, B outer envies de voiles dehors, R emettre clé aux champs,...

A vec le bleu, le jaune O n chaise, on chaise longuement, on U se les siestes, les heures T outes toiles dehors

J ournées longues U lulant au noir l'air I ncontrôlable d'herbes N ues vibrantes de ciel

M enus pas à pétales froissés A u caniveau laissent aller I ndésirables comme pluie, tombe et oublie

A vec leurs ailes bleues V oilà le jaune et les oiseaux R engaines, piaillements prim'verts : c'est le printemps I ncertain, faussement timide, comme greffe L 'espoir s'implante à coeur

M enus sautillements vers A utre saison : ailes et pépiement s R émiges et duvet blanc encouragent S ansonnets au bla-bla plein d'aplomb

F aut pas déjà rêver du printemps E ncore un peu de neige et de patience V iendront, c'est sûr, les airs de pétales, de robes R oses follement falbalas, aux I dées légères et jambes nues E lles étourdiront attentes et envies ; autant R ester calme : le...

Décidément c'est sombre Et les jours et les heures . Cassants , froids, sourdement humides et rampants Entre gris foncé et paillettes, et Malgré les rengaines flonflon Bourdonnements sinistres et Ressemblances évocatrices Envahissent un arrière - plan...

Nuits longues Oblitérées de brèves clartés Ventées, mouillées parfois nacrées Elles frissonnent sous leurs fins Manteaux de givre ou de Brumes opaques, elles Réveillent les envies de creux, de chaleur Etirant les corps de leurs ombres

Ordinairement, l'automne Chaussé d'escarpins de pluie Teinte par touches brunes les restes d'été et Ombre d'or les élégances déclinantes. Brumisant sans compter ses chahuts mordorés, il Ravive l'envie crépitante de bois, de chat ronronnant Et égare l'hiver...