en dernier ressort
il y a la confiance sauvage des fleurs
des mots, des photos et des images,les fantaisies d'une ceriz
Suspendus à l'instant esprit fluide et pouls battaient l'amble nos mains voyageaient les lignes froissaient les ombres épuraient les silences de la feuille frémissait alors parfois une haleine tiède, sensiblement
La tendre et souple résistance de la peau passée sous la pression la chair parfumée jaillit en mille minuscules gouttelettes un désordre délicieusement acidulé palpite les papilles il descendra assuré vers l'intériorité La spontanéité s'estompant inutile...
Absence et silence se disputent la poussière du désert dégrise les roses même les plus vifs le temps ronge Sur la liste des courses: Penser à l'Antirouille
Dans tes yeux le goût des nuages le désir d'un air plus léger l'espoir d'un gaz de pureté Attiré encore plus loin, encore plus haut Toi, frère d'Icare l'ivresse du bleu a fracassé tes ailes transformant ton agenda en terrain de jeux pour lapins Ils mettront...
Les tremblements lumineux vrillent les oreilles en manque de sommeil la fraîcheur et le matin essaient de diluer leur nausée poisseuse et l'insatisfaction tenace l'oeil aux aguets des picotements hulule le clair silence Dans ce désordre pâteux un rêve...
Trapéziste de ses incertitudes entre balancements et immobilismes Cerise prise de vertige ferme les yeux
Une brioche moelleuse un joli dessin en retour sans un mot la douceur mutine flotte chaude et dorée (dessin d'enfant)